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Workshop langage oral : interview de porteurs de projets

20 avril 2021

Notre équipe poursuit ses interviews suite au workshop langage oral, en s’intéressant aux projets sélectionnés à l’issue des deux journées : Parler Bambin, dispositif à destination des professionnels de la petite enfance, et PAPOTO, dispositif à destination des familles. Nous nous sommes donc adressés à Marguerite Bergès pour Parler Bambin, et à Gaëlle Guernalec-Levy pour PAPOTO.

Marguerite Bergès
Parler Bambin

logo ANSA

Gaëlle Guernalec-Levy
PAPOTO

logo PAPOTO

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots, ainsi que votre projet ?

Marguerite Bergès – Parler Bambin :

« Je suis responsable de projet à l’Agence Nouvelle des Solidarités Actives (ANSA), qui est une association de lutte contre les exclusions. Mon cœur de métier, c’est d’accompagner la mise en œuvre et le déploiement d'expérimentations sociales dans le champ de la prévention et de la petite enfance.

Parler Bambin, c’est une approche pédagogique préventive, à destination d'équipes de crèches, pour outiller les professionnels et les aider à renforcer leurs pratiques favorisant le développement langagier du tout-petit. Cette approche est universelle proportionnée, c'est-à-dire qu'elle propose un service de qualité et accessible à tous les enfants accueillis, tout en répondant de manière ajustée aux besoins de "coup de pouce" dans le langage pour certains. L’enfant, pour se développer, a besoin d’entretenir des interactions de qualité avec son environnement. Plus les interactions sont riches et fréquentes, plus elles ont un impact sur le développement de l’enfant, dès les premiers mois de la vie. Or on sait également que le développement du langage des enfants est marqué par un fort gradient socioéconomique, avec des écarts qui se creusent dès les premiers âges de la vie en matière d’acquisition du langage
Plus on s’y prend tard, plus ces écarts vont être difficile à résorber avec le temps, la période sensible du développement langagier chez le tout-petit étant entre 0 et 3 ans. Il y a donc un enjeu à intervenir tôt.

Dans les faits, Parler Bambin se décline en 3 volets pédagogiques, qui sont mis en pratique par les professionnels avec les enfants au quotidien et en coopération avec leur famille :

  1. Le langage au quotidien: l’objectif est que les professionnels s’approprient un panel de postures qui vont favoriser l’émergence du langage et de la communication, à tout moment de la journée et avec tous les enfants. Il s’agit de considérer le tout petit comme un interlocuteur privilégié, qu’il faut sécuriser pour pouvoir explorer le monde qui l’entoure. Ce sont des postures simples mais efficaces : il faut capter son attention, l’appeler par son prénom, moduler l’intonation quand on lui parle, … Ces postures sont intégrées au quotidien, avec tous les enfants, dès que l’occasion se présente. On les travaille dans les formations avec les professionnels.
  2. Les ateliers de langage s’adressent aux enfants “petits parleurs” de 22 mois et plus, parlant peu ou pas pour leur âge, qui ont besoin d’un coup de pouce pour entrer dans le langage. Les professionnels les observent. Ces ateliers prennent la forme de temps de lecture interactive entre une professionnelle et un ou deux enfants, qui vont permettre d’avoir un échange ou une conversation autour d’un livre et qui vont être l’occasion d’utiliser de manière soutenue les postures qui sont utilisées au quotidien avec tous les enfants sur le reste de la journée. Ces ateliers sont proposés suite à un travail de ciblage, en tout cas dans les crèches, des enfants « petits parleurs », qui lui-même fait l’objet d’un échange concerté entre les professionnels et les familles.
  3. La coopération avec les familles est un élément essentiel du dispositif car, bien sûr, les parents restent les premiers éducateurs de leurs enfants, et tout ce travail qui est fait dans les modes d’accueil a d’autant plus de sens qu’il y a une continuité dans les pratiques à la maison, avec les familles. Le développement du langage est abordé par les professionnels à de nombreuses occasions lors des transmissions, des discussions informelles avec les familles. Ce volet est aussi l’occasion d’outiller les professionnels afin de les aider à devenir des personnes ressources auprès des familles en les informant et en soutenant leurs pratiques positives.


Les 3 volets pédagogiques du dispositif Parler Bambin

 

Le format de l’intervention est une formation-action qui est à destination de toute l’équipe d’une crèche : c’est vraiment la spécificité de ce dispositif. La formation se déroule sur une période de 4 à 6 mois, et d’une journée de consolidation à plus d’un an. On appelle cela une formation-action parce que l’idée c’est de partir de ce que les professionnels savent déjà faire, de toutes les compétences qui sont déjà acquises, et donc d’alterner des temps d’apport théorique et de mise en pratique au sein de la structure pendant les modules de formation. Entre chaque journée de formation, il y aussi plusieurs semaines de latence qui vont permettre aux professionnels de se tester et de s’approprier les postures et les pratiques.

Par ailleurs, nous animons aussi le réseau des professionnels formés. On propose plusieurs fois par an aux personnes ressource du projet au sein de chaque crèche de participer à des temps d’échange de pratiques, ou d’apport d’expertise ciblées sur des sujets en lien avec la prévention langagière, comme le bilinguisme, la théorie de l’attachement, la communication positive, la coopération avec les familles etc. »

 

Gaëlle Guernalec-Levy - PAPOTO :

« Je suis la directrice et co-fondatrice de PAPOTO, les autres co-fondatrices sont  Faustine Prat et la présidente de PAPOTO, Nadège Severac.

Avec Faustine, nous voulions tenter de répondre à cette question : comment peut-on transmettre aux parents, notamment les plus vulnérables, tous les apports de la recherche sur le développement de l’enfant ? Nous étions convaincues que les connaissances scientifiques peuvent être éclairantes pour tous les parents, y compris ces parents plus fragiles sur un plan psycho-social. Le pédiatre Terry Brazelton a dit : « La science est faite pour les parents ». Chez PAPOTO, nous ajoutons « Encore faut-il qu’ils y aient accès ». Notre idée était que,  pour rendre accessibles les consensus scientifiques sur le développement de l’enfant à des parents fragiles qui ont des difficultés avec l’écrit et/ou avec la langue, le meilleur outil restait la vidéo. Nous avons bénéficié de financements pour produire dix capsules vidéos sur les besoins fondamentaux du jeune enfant. Nos textes ont été validés par des experts. Sur le langage par exemple, c’était Sophie Kern.
Nous avons aussi tout de suite proposé de doubler les vidéos dans plusieurs langues afin de les rendre accessibles aux parents allophones. Dans ces vidéos, nous présentons précisément les besoins du jeune enfant. Deux vidéos sur les dix sont consacrées au langage : elles expliquent les étapes du développement langagier chez l’enfant et abordent les attitudes qui, au quotidien, permettent d’ accompagner au mieux ce développement et de prévenir d’éventuels retards ou troubles. Le langage est en fait central dans la plupart des vidéos PAPOTO.

Une fois nos vidéos produites, nous avons commencé à animer des ateliers de guidance parentale à partir de nos vidéos, en Ile-de-France et à Marseille, quasi-exclusivement auprès de familles qui présentent un facteur de vulnérabilité (résidant en quartier de la politique de la ville, en situation de précarité économique ou d’isolement social, allophones, illettrées…). Il s’agit essentiellement de prévention primaire : nous nous adressons à des parents d’enfants pour lesquels à priori il n’y a pas encore de retard ou de trouble identifié mais pour lesquels il peut y avoir un facteur de risque, plus ou moins important, selon l’intensité de la défaveur sociale, selon la stabilisation du parcours de vie, ou selon la santé psychique du parent. Ce n’est pas une approche déterministe mais probabiliste.

Aujourd’hui nous animons des ateliers auprès de ces familles, toujours en partenariat avec un acteur local, qui peut être une maison de quartier, un centre social, un Centre d’Accueil de Demandeur d’Asile (CADA), une crèche, une école. Nous bénéficions de financements, entre autres, de la région Ile de France et de l’Agence Régionale de Santé de la région PACA. »

 

Quelles ont été vos motivations pour participer au workshop organisé par Occitadys ? Quels sont les enjeux pour votre projet ?

Marguerite Bergès – Parler Bambin :

« Pour nous c’était une super occasion d’aller rencontrer d’autres acteurs de la prévention, en France et ailleurs, qui vont tester des choses, expérimenter des projets de prévention auprès de très jeunes enfants (et pas uniquement), c’est là que c’est très intéressant. C’était très riche de voir ce qui est proposé dans la continuité des dispositifs qui ciblent la tranche d’âge des 0-3ans.  C’est une belle occasion aussi de comprendre comment ces autres projets sont évalués, car il y a un vrai enjeu sur ce sujet : quelles sont les modalités d’évaluation les plus pertinentes aussi pour mesurer l’impact d’interventions de ce type ? C’est bien sûr l’occasion d’aller rencontrer d’autres acteurs de la région Occitanie qui est un grand territoire sur lequel on est assez peu implanté. C’était aussi une vraie opportunité de pouvoir potentiellement avoir un relais pour déployer nos actions sur cette région. En effet, pour le moment nous n’avons pu déployer Parler Bambin que sur une seule ville d’Occitanie, Montpellier.»

 

Gaëlle Guernalec-Levy – PAPOTO :

« PAPOTO est une toute petite association qui a besoin de se challenger. C’est toujours très intéressant d’avoir un regard extérieur sur ce que nous faisons. Quand nous avons la possibilité de présenter notre projet devant des experts, dans différents champs, c’est très précieux. Cela nous permet d’abord de tester nos hypothèses, et de tester notre capacité à convaincre. Sur le workshop, je connaissais certains membres du jury, et trouvais très intéressant de leur présenter PAPOTO dans ces conditions-là, dans ce contexte. C’était un nouveau défi.
Nous avons  un vrai questionnement sur notre développement. Nous avons depuis le départ une vocation nationale puisque PAPOTO n’est pas inscrit dans un territoire particulier, donc potentiellement, nous pouvons intervenir partout. Mais une question se pose néanmoins  : jusqu’où se développer et en combien de temps ? L’opportunité d’expérimenter notre approche sur un territoire aussi vaste que l’Occitanie, avec une nouvelle logistique, avec des publics certainement différents de ceux que nous rencontrons aujourd’hui, constitue un bon test. Depuis le début, nous souhaitons être en capacité d’affiner suffisamment notre outil pour pouvoir répondre à différentes typologies de vulnérabilité (des parents porteurs d’un trouble psychique ou d’une déficience intellectuelle, des parents en protection de l’enfance, des parents migrants primo-arrivants). Ce possible développement en Occitanie nous permettra aussi de sortir d’un contexte quasi exclusivement urbain pour investir des territoires beaucoup plus ruraux. »

 

Qu’attendez-vous de ce workshop pour la suite ?

Marguerite Bergès – Parler Bambin :

« Ce qu’on espère c’est de pouvoir proposer plus largement notre offre de formation en crèche, qui est déjà bien construite, qui aura bien été évaluée, qui est déjà bien modélisée et que nous sommes en train de déployer largement.
C’est aussi une belle occasion aussi d’aller renforcer et développer d’autres projets pilotes auprès d’autres acteurs de la petite enfance. Aujourd’hui, la majorité de ce qu’on fait avec Parler Bambin a lieu dans les crèches, mais cela fait aussi plusieurs mois, voire plusieurs années, qu’on travaille sur des expérimentations avec d’autres types d’acteurs comme les centres de PMI, les relais d’assistantes maternelles, les professionnels de la protection de l’enfance (pouponnières, assistants familiaux, …). Cela nous permet d’aller proposer ces différentes offres de formation, sachant que sur ces projets pilotes, on n’arrive pas avec un contenu déjà tout ficelé. L’idée c’est aussi de pouvoir co-construire avec les acteurs du territoire, avec les professionnels de terrain, un accompagnement et une offre de formation qui répondent le mieux possible aux besoins.

On a pris aussi contact avec Gaëlle Guernalec-Levy de PAPOTO, car si nos deux structures doivent intervenir sur des territoires communs, il est vraiment intéressant de voir comment nos offres peuvent être proposées de manière complémentaire. Le fait de participer au workshop nous permet de pouvoir réfléchir avec d’autres acteurs à une façon de proposer des actions de manière intégrée, de faire des liens entre les différents dispositifs. Nos formations s’inscrivent dans une perspective d’amélioration continue des contenus. C’est donc une belle opportunité de se demander comment on peut injecter de nouveaux outils, de nouvelles formules d’intervention, dans les formations qu’on propose. Cela peut passer -pourquoi pas ?- par un travail avec l’association PAPOTO. »

 

Gaëlle Guernalec-Levy – PAPOTO : nous déployer

« Un des aspects intéressants dans notre travail aujourd’hui tient dans la mise en réseau. Il y a une vraie demande des acteurs de terrain qui souhaitent échanger sur leur pratique, se sentir beaucoup moins seuls, moins isolés. Le travail en réseau permet non seulement d’avoir accès à de nouveaux outils, mais aussi d’échanger, de pouvoir parler de ses difficultés, de ses réussites, de partager ses bonnes pratiques. Nous l’avons constaté lorsque nous proposons des initiations aux outils PAPOTO sur ZOOM. Le workshop offre cette opportunité d’être en relation avec d’autres porteurs de projet (comme Parler Bambin) et de créer avec eux des synergies, mais aussi d’être en lien avec un nouveau vivier d’acteurs de terrain et d’étoffer ainsi notre réseau. On peut envisager le même effet du côté des parents :  d’un groupe à l’autre, certaines problématiques peuvent être identiques et il est possible parfois de faire du lien entre les parents de différents groupes. C’est la force du réseau, et c’est un effet secondaire et inattendu de notre action. »

 

Selon vous, qu’est-ce qu’un bon projet de prévention du langage oral et quels sont les points forts des autres projets présentés ?

Marguerite Bergès – Parler Bambin :

« Un bon projet de prévention c’est déjà avoir des professionnels (c’est-à-dire ceux qui vont vraiment être le levier) qui soient convaincus, qui y croient, et qui prennent conscience qu’ils sont vraiment légitimes pour mener cette mission éducative dès le plus jeune âge de l’enfant, tant dans la pratique au quotidien avec les enfants que dans la relation avec les familles.

C'est aussi un travail renforcé autour de la coopération avec les familles : nous devons continuer à améliorer ce volet. Si on veut vraiment maximiser l’impact de ce qu’on propose, il y a un véritable enjeu de garantir la continuité entre ce qui est fait dans les structures d’accueil et ce qui est fait ensuite à la maison : il s’agit à la fois de rendre visible leurs compétences parentales, et de les accompagner toujours en partant de ce qu’ils savent déjà faire. Il est nécessaire que les parents aussi prennent conscience de l’importance de la prévention, du fait qu’accompagner le développement du langage se fait à tout moment de la journée et que toutes les situations sont des occasions de conversation, des moments de plaisir partagé.

Il y a également un travail d’accompagnement des professionnels à proposer pour qu’ils s’emparent de cette question de la relation avec les familles, qui n’est pas juste une question d’outil, mais qui est aussi une question de travail sur les représentations qu’ils ont mutuellement les uns des autres. Cela dépasse la question du développement langagier, mais c’est aussi sujet à prendre à bras le corps dans le travail qu’on mène avec les professionnels.

On a souvent été accusé - à tort - de stigmatiser les familles. L’idée c’est surtout de savoir repérer où est le besoin de chaque enfant, de chaque famille, et de pouvoir les accompagner en tenant compte de leurs compétences sans tomber dans la sur-stimulation ou dans la stigmatisation bien sûr.
On sait aussi qu’il y a beaucoup de choses qui se jouent tôt, et qu’il vaut mieux agir maintenant. Bénéficier des ateliers langage, c’est toujours ça de pris, quel que soit le niveau de développement de l’enfant, plutôt que, dans le doute, de ne pas agir et de se retrouver ensuite à l’école avec d’éventuels retards »

 

Gaëlle Guernalec-Levy – PAPOTO :

« Il me semble qu’un bon projet de prévention, quel qu’il soit, et peut-être encore plus sur la question du langage, c’est un projet qui s’appuie sur des données scientifiques ; c’est-à-dire qu’il ne va pas être pensé comme ça « au doigt mouillé », il va reposer sur des données. Et donc il va poser des hypothèses à partir de ces données, et il va chercher à infirmer ou à confirmer ces hypothèses. Ensuite il va réussir à la fois à prendre en compte la question des facteurs de risque sur le sujet (pour des raisons qui peuvent s’entendre d’un point de vue éthique, pour éviter la stigmatisation par exemple, pendant très longtemps en France on a peu pris en compte les facteurs de risque) sans pour autant enfermer les bénéficiaires dans les difficultés qui sont les leurs. C’est-à-dire qu’il prend les gens dans leur globalité et leur propose des outils accessibles, acceptables et utilisables dans leur quotidien.

C’est pour cela que certains projets qu’on connaît bien répondent à ces critères, comme Parler Bambin ou 1001 mots, qui reposent sur ces données probantes et proposent des outils faciles à mettre en place et avec une acceptabilité du côté des professionnels comme des parents.

Sur ces questions, sur les problématiques du langage et des possibles troubles et retards, il faut pouvoir accompagner les gens sans être alarmiste et sans nier les difficultés. Ce qui revient un peu à  marcher sur une ligne de crête : être dans une approche très empathique, bienveillante, respectueuse sans être ni lénifiant ni attentiste. En prévention précoce, au-delà du contenu de ce qui est proposé, des informations transmises, la posture se révèle cruciale. C’est cette posture qui permettra de limiter les possibles effets iatrogènes de l’intervention, comme le sentiment chez le bénéficiaire d’être incompétent, d’être jugé ou étiqueté. »

 

Quelques mots supplémentaires :

Marguerite Bergès – Parler Bambin :

« Que ce soit les professionnels ou les parents, il y a un rôle fort à jouer dès la naissance qui implique juste d’être dans le plaisir partagé avec l’enfant. C’est aussi comme ça que l’enfant se développe, en étant dans une interaction de qualité, un moment de conversation,  d’échange, de plaisir avec le monde qui l’entoure. On est finalement tous gagnants à être dans ces pratiques-là, qui par ailleurs permettent de vraiment consolider les bases de développement du tout petit.
De plus, et c’est important, tout n’est bien évidemment pas joué à 3 ans. Il y a des champs des possibles qui restent ouverts une fois arrivé à l’école, mais bien travailler la prévention en amont permet d’arriver avec une base solide à 3 ans  à l’école, et c’est toujours ça de pris pour pouvoir bien démarrer dans la vie.
Nous avons à cœur de pouvoir réfléchir de manière globale ces projets de prévention. »

 

Gaëlle Guernalec-Levy - PAPOTO :

« Au-delà de ce que chaque acteur peut proposer dans le cadre de la prévention précoce et des modalités d’intervention, il y a un sujet qui nous est commun : la mobilisation des publics les plus fragiles, la fameuse question du “aller vers”. Comment réussir à atteindre les familles dont on sait qu’elles sont vulnérables mais qu’elles ne vont pas se saisir d’elles-mêmes des dispositifs proposés ? Sur ce sujet comme sur d’autres, une réflexion commune de tous les acteurs de la prévention précoce permettrait certainement de progresser. Et sinon, pour conclure, nous avons été très fiers, chez PAPOTO, d’avoir été sollicités, et encore plus fiers d’avoir été retenus au terme de ce workshop. »

 


Retrouvez l'ensemble des dispositifs présentés lors du workshop langage oral, ainsi que leurs porteurs de projets, dans le livret de présentation de l'évènement.

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